Le making off de la Casa del Design

UNE COMMUNICATION CLIN D’ŒIL

Que l’on aime ou critique “La Casa de Papel”, qu’on l’ai vu ou pas, il y a quand même une chose que personne ne peut nier, c’est que l’accueil réservé aux cambrioleurs de la série espagnole tient du phénomène. Au moment de son premier succès mondial en 2017, on a très souvent évoqué son sous-texte, sinon révolutionnaire, au moins antisystème. Les masques de Dali des braqueurs au grand cœur saisissaient au vol quelque chose de l’air du temps. Rappelant au passage un certain Robin des Bois ou un Arsène Lupin, des justiciers hors la loi certes, mais se battant pour la justice avec panache et intelligence.

Ces brigands là rentrent en résistance contre un ordre établi comme une fatalité. Habillés de combinaisons ROUGE(s) et portant le masque du célèbre peintre espagnol à la personnalité anticonformiste, ces ESCROCS aux dérives parfois “what a fuck” ont secoué le cocotier de nos habitudes et ont totalement dépoussiéré le modèle. “La Casa de Papel” aura au moins permis à tous ses spectateurs, un bon vieux tour de montagnes russes émotionnelles. Et ce n’est pas fini, enfin pas tout à fait. Mais il est inutile de prolonger davantage l’analogie…

SAVOIR S’ADAPTER AUX ÉVÉNEMENTS

La mise en redressement judiciaire de L’Agence a été un coup dur pour tous ceux qui y travaillaient. Denis, “el professor” de L’Agence, a eu tout d’abord le désir de communiquer sur cette situation, la mise en place de cette procédure en juin 2019. Ce qu’il est de bon ton de taire habituellement, pourquoi ne pas en parler et expliquer que loin de le prendre comme une fatalité, nous aussi nous allions, à notre manière, entrer en résistance et saisir notre chance.

Pas de justicier hors la loi, seulement du panache, de l’intelligence, un désir irrépressible de continuer d’avancer en changeant 2/3 trucs, un ascenseur émotionnel parfois difficile à maîtriser, le tout avec une touche de rouge. Nous l’avions notre début de révolution, nous étions fin 2019, et tant qu’a être armé, autant utiliser celle que l’on connaît le mieux. L’idée : relancer notre communication, à nous, sur la toile en combinaisons rouges pour voir loin devant.

UN SHOOTING EN SÉRIE

Tout le monde a joué le jeu et pris la pose. Avec plaisir pour certains, une légère appréhension pour d’autres, mais souvent dans un éclat de rire (merci Fontenay et Nedde). Chacun s’est approprié son personnage avec ses qualités et défauts, ses forces et faiblesses. Ici, pas de personnages de fiction, du vrai rien que du vrai. Nous avions les premiers rôles, il nous fallait un décor à la hauteur.

L’aspect technique est un travail de longue haleine. Nous devions proposer un design fort, soigné et impactant pour donner envie à ceux qui ne nous connaissent pas encore de venir nous rejoindre mais aussi aux fidèles de rester (merci Oz, le professeur, Guéret et Fontenay).

ÉCRIRE LE SCÉNARIO

Et enfin il était indispensable d’avoir des contenus à la hauteur de nos ambitions. Se souvenir de ce que nous avons déjà fait et bien fait pour nos clients, pour mettre en valeur le travail des collaborateurs d’hier ou d’aujourd’hui.

En résumé, raconter l’histoire de cette bande de joyeux fous sérieux qui a écrit les plus belles pages de cette agence de talents, souvent bien trop modestes (merci Séoul, Madrid et Dublin).

Le 9 septembre 2020, le tribunal de commerce de Limoges a donné son accord pour que d’une certaine manière nous puissions, nous aussi, continuer l’aventure. Alors comme à L’Agence nous ne sommes pas les meilleurs en deadline (nous préférons nous faire remarquer par notre créativité)… Nous nous sommes dit que cette nouvelle communication, ce nouveau site que vous avez sous les yeux, verrait le jour finalement pour nos 20 ans (dans l’année en tous cas).

Renaître à 20 ans avec un peu plus de sagesse, une belle expérience et un champ des possibles infini, on en a tous envie non ?